Mon parcours avant de me lancer dans l’aventure
J'ai longtemps été toiletteur en salon de toilettage dans la région parisienne. À la suite d’un licenciement économique, je suis venu m’installer dans le Limousin pour que mes enfants puissent profiter de la campagne. J’ai ouvert une première boutique mais en raison de la crise sanitaire ça n’a pas marché. J’ai changé de perspective et j’ai décidé de créer un salon de toilettage itinérant.
Pourquoi j’ai choisi l’itinérance
L’itinérance permet de voir du paysage: Haute Vienne, Corrèze, Creuse… C’est quelque chose qui me plait beaucoup. Même au cœur d’une même région, en fonction de là où je vais, les populations ne sont pas tout à fait les mêmes. Je passe par des villes comme par des petits villages, j’entre en contact avec plein de personnes très différentes. Et puis concrètement, quand on travaille dans des territoires ruraux il est important de pouvoir brasser une large clientèle. Il est bien plus intéressant économiquement de se déplacer plutôt que de rester à un seul endroit.
Ma semaine-type
Ce que j’aime justement c’est que je n’ai pas vraiment de semaine-type, je change d’environnement tous les jours. J’ai quand même un planning régulier au mois où je rends visite aux clients habituels mais autrement mon quotidien varie beaucoup.
Combien j’ai dû investir
Il a fallu dans mon cas investir 19 000€ pour un camping-car, 2000€ de travaux ainsi que 3000€ environ pour le matériel de toilettage. Un investissement que je trouve personnellement raisonnable, en comparaison avec l’investissement nécessaire pour un local.
Ce que je préfère dans mon métier
À la fois le fait de pouvoir me déplacer, le fait de créer des liens avec des propriétaires de chiens mais surtout avec les animaux eux-mêmes. Les chiens sont parfois inquiets en arrivant, ils jouent la comédie quand leur maître est là mais se calment dès qu’on se retrouve seuls. Je m’attache beaucoup à certains d’entre eux.
Mon fidèle compagnon
Un Yorkshire Terrier du nom de Macho. Il est petit donc c’est facile de l’emmener avec moi, il ne prend pas beaucoup de place. J’ai juste à le mettre sous mon bras et hop, on est prêts pour une nouvelle aventure !
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