Ma vie avant Save my Sneaks
Après une fac de sport, j’ai travaillé au sein de plusieurs enseignes de vêtements de sport. Après sept ans en boutique qui m’ont aidé à en apprendre plus sur le soin qu’on peut apporter aux baskets, j’ai décidé de me lancer dans l’auto-entreprenariat.
Comment mon projet a vu le jour
J’y suis allé un peu au culot, j’en ai parlé à mes proches et ils m’ont encouragé. Je me suis renseigné sur ce qui se faisait dans le domaine sur Paris : j’ai vu que c’était un marché florissant et j’ai constaté qu’il n’y avait pas d’offre de nettoyage de baskets dans mon département. J’ai commencé à m’entrainer sur mes propres paires, puis celles de mes amis, et après je me suis lancé. De fil en aiguille ça a pris et aujourd’hui je peux dire que mon affaire fonctionne bien.
Nettoyage, oui, mais aussi customisation !
Ça me permet de m'exprimer artistiquement et de rendre les paires uniques. Je n’étais pas artiste à la base, mais il y avait une demande forte pour ce service en particulier, j’ai donc pu me perfectionner au fur et à mesure. C’est un plaisir pour moi de dessiner sur un médium original comme une chaussure, car je sais qu’il n’existera pas deux paires comme celle-là.
Mon quotidien à l’atelier
Je suis tout seul pour gérer toutes les tâches, ça peut être compliqué parfois. Au début je m’en sortais car j’avais peu de commandes, mais aujourd’hui je suis débordé. L’inconvénient du succès ! L’essentiel de mes missions se compose du traitement des commissions, du nettoyage, de la livraison et de la communication sur les réseaux sociaux. Ça demande beaucoup d’organisation mais le bon côté est que je développe mes compétences dans tous les domaines. Ça me permettra de mieux former mes employés quand j’ouvrirai ma boutique : la prochaine étape pour moi.
Ce que je préfère dans mon métier
C’est le moment où je rends la paire à la personne et que je vois sa satisfaction. Je me rappelle d’une cliente qui m’avait confié la rénovation d’une paire de baskets offerte par sa mère récemment décédée. Voir son émotion quand elle les a récupérées, c’était inestimable pour moi. Il y a aussi les mamans qui me demandent de customiser des paires pour leurs fils avec des personnages de bande-dessinée : j’ai le bonheur de me dire qu’ils auront des paires uniques que personne d’autre n’aura dans la cour de récréation.
Ce que j’ai du investir
Mon investissement le plus conséquent a été dans les produits de nettoyage. J’ai fait le choix d’éviter les produits chimiques : je fais appel à un producteur local de produits de nettoyage bio. Pour l’étape supérieure, à savoir ouvrir un local, il faudra bien sûr un investissement plus conséquent. Je vais aussi devoir investir dans un matériel un peu plus onéreux pour avoir un meilleur rendement sur les commandes.
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