Mon parcours avant la mercerie ambulante
J’ai suivi des études pour devenir secrétaire médicale, ce qui m'a conduit à travailler dans un CHU durant 11 ans. J’ai peu à peu ressenti le besoin d’exercer un métier qui me correspondait davantage et j’ai profité de mon 3e congé maternité pour me pencher sérieusement sur ce que j’attendais de ma vie professionnelle.
Comment est né mon projet de mercerie
J’ai toujours beaucoup aimé la confection au crochet, à laquelle ma maman m’a initiée. J’ai aussi pu constater qu’il était parfois difficile de se fournir en matériel. L’idée a alors germé : pourquoi ne pas me lancer dans une mercerie ambulante et aller à la rencontre de ceux et celles qui vivent hors des grandes villes ?
Mon choix de camion
J’ai investi dans un véhicule d’occasion, que j’ai choisi en fonction de mon activité mais aussi des endroits où je comptais stationner, des routes que j’allais fréquenter… Le camion était déjà équipé d’une rampe d’accès pour les personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite, ce qui m’intéressait particulièrement car j’ai en tête de proposer aussi mes produits aux Instituts Médico-Educatifs (IME) et aux Ehpad.Il faut compter entre 10 et 15 000 euros pour un véhicule d’occasion et entre 40 et 50 000 pour un neuf.
Les démarches à réaliser
J’ai sollicité toutes les mairies de mon département pour connaître les possibilités de développement de mon activité et les tarifs de droit de stationnement. Il est aussi possible de s’adresser aux centres commerciaux, qui ont des parkings privés où l’on peut vendre ses produits.
Ce que j'aime dans ma nouvelle activité
J’apprécie beaucoup d’être sur la route, d’aller à la rencontre des habitants des communes que je visite. J’ai beaucoup de plaisir à constater que les clients m’attendent et que nous vivons ensemble de bons moments de partage. Une mercerie mobile n’est pas seulement un commerce ; c’est un vrai lieu de rencontres et d’échanges créatifs, où l’on peut créer du lien social.
Les difficultés que j'ai rencontrées
Créer son entreprise accapare énormément de temps et c’est seulement maintenant, au bout d’un an et demi, que j’arrive à dégager du temps pour ma famille. Si on est en couple, il faut pouvoir compter sur son compagnon, ce qui a été mon cas. C’est un projet familial finalement ! Parvenir à se faire connaitre fait également partie des difficultés. Il est important pour cela d’utiliser tous les moyens de communication existants : réseaux sociaux, journaux communaux, flyers à distribuer…
Mes conseils
N’abandonnez pas au premier obstacle, persévérez. Si votre projet a du sens pour vous, si vous y croyez, défendez-le jusqu’au bout et vous serez récompensé.N’hésitez pas aussi à vous constituer un réseau, sur lequel vous appuyer. Le mien est constitué de la Chambre des Métiers, des mairies, mais aussi des couturières dont je me suis rapprochée dans les secteurs que je couvre.
Les démarches pour lancer mon activité
Pour commencer, je me suis beaucoup documentée sur la thématique de la création d’entreprise. J’ai ensuite contacté la Chambre de Métiers, qui m’a proposé une formation d’une semaine pour jeunes entrepreneurs. Je me suis ensuite lancée de façon autonome.J’ai sollicité toutes les mairies de mon département pour connaître les possibilités de développement de mon activité et les tarifs de droit de stationnement. Il est aussi possible de s’adresser aux centres commerciaux, qui ont des parkings privés où l’on peut vendre ses produits.
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