Comment mon projet s’est développé
Après avoir vécu quelques mois en Irlande où mon idée de friperie était née, je suis revenu m’installer en France. J’ai d’abord travaillé comme surveillant dans un collège tout en créant mon entreprise à côté. Au fur et à mesure, j’ai pu dégager de plus en plus de temps pour ma friperie, avant de pouvoir en faire mon activité principale. J’entame ma 4ème année, et le succès est au rendez-vous : j’ai même pu ouvrir une deuxième boutique à Alençon au mois de Novembre.
Ma lutte contre la fast fashion
J’ai fait le choix d’ouvrir dans une petite ville, où il n’y a que des boutiques de vêtements classiques et où les gens ne sont pas sensibilisés à l’intérêt économique et écologique de la seconde main. Ma boutique peut amener de nouveaux clients curieux du concept, et ainsi les pousser à consommer différemment.
Mon quotidien
Le matin, je vais chiner dans des associations ou chez des particuliers. Je fais aussi le réapprovisionnement en boutique. L’après-midi, je gère la boutique. Je passe aussi une fois par semaine à la nouvelle boutique d’Alençon. Tous les jours, je publie un post « Nouveaux arrivages » sur les réseaux sociaux avec toutes mes nouvelles trouvailles. Je fais parfois quelques envois aussi en France pour ceux qui n’habitent pas à Laval.
Ma deuxième passion : les vinyles
Je propose aussi la vente de vinyles dans mon magasin. Ça faisait à la base partie des objets que j’aimais chiner en même temps que les vêtements. En tant qu’amoureux de la musique, j’ai voulu apporter ça en plus dans ma boutique. Ainsi, ceux qui viennent pour les vinyles peuvent découvrir la friperie et inversement.
Ce que j’ai dû investir
L’ouverture de mes deux boutiques m’a demandé d’investir à chaque fois entre 8 et 10 000€. 4 000€ pour le local, 3 000€ pour le stock, et 2 000€ pour tout ce qui est aménagement.
Ce qui fait pour moi un bon fripier
Chaque personne qui tient une friperie a sa propre vision, son identité et son goût personnel. Pour être un bon chineur, il faut avoir l’œil et ne pas choisir que des pièces qui nous plaisent à nous, penser aussi à notre clientèle et choisir des pièces qui leur plairont. Mes clients sont fidèles à ma boutique, alors j’essaye de leur rendre en trouvant pour eux des pièces uniques et originales.
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