Mon parcours
Je travaillais à l’origine comme sage-femme. Par la suite, je me suis consacrée à élever mes quatre enfants. Je pratiquais l’encadrement comme loisir depuis un moment, et un jour j’ai eu envie d’aller plus loin et de passer mon CAP Encadreur. Le stage de création d’abat-jours que j’ai effectué ensuite m’a tellement plu que j’ai décidé de me perfectionner et de lancer mon activité.
Le métier d’abat-jouriste
Mon travail consiste à embellir des luminaires. Munie de ciseaux, d’un cutter et de colle, j’utilise de nombreux tissus chinés au fil des années et je crée ou répare ainsi des abat-jours. Lorsque des clients m’en font la demande, je réalise également des encadrements et de la patine de meubles.
Le quotidien dans ma boutique-atelier
Je suis installée depuis deux ans dans une boutique-atelier aux pieds de la cathédrale de Meaux. C’est là que je reçois mes clients et que je prépare mes commandes. Je travaille notamment pour des designers textiles dont j’utilise les tissus pour créer des abat-jours qui seront ensuite installés dans des boutiques. Il s’agit dans ce cas-là de modèles cylindriques classiques. Les commandes pour des particuliers laissent souvent davantage de place à la créativité : mes réalisations sont alors plus techniques, plus "couture".
Mes activités complémentaires
Régulièrement, je propose des ateliers d’une durée de trois heures pour donner l’opportunité aux habitants de Seine-et-Marne ou d’ailleurs de découvrir cet artisanat et de repartir avec leur propre abat-jour fait-main. Il y a deux ans, j’ai donc naturellement rejoint la plateforme en ligne Wecandoo, qui propose des activités créatives au sein d’ateliers d’artisans. Cela me permet de bénéficier d’une bonne visibilité auprès des amateurs de DIY (“do-it-yourself” en anglais, soit “fait-main” en français).
Créer des abats-jours, une activité créative à la portée de tous
Se lancer ne demande pas beaucoup d’investissement : aucune machine n’est nécessaire pour créer des abat-jours. Il suffit de s’équiper d’outils (ciseaux, cutter, règle, colle…) et en tissus dans une une plus ou moins grande quantité. Pour ma part, j’en ai un grand stock pour que chaque projet trouve exactement le textile qu’il lui faut : il aura ainsi une identité visuelle unique.
Ma volonté de transmettre
Transmettre, c’est quelque chose auquel je tiens. Il n’y a pas de formation dédiée pour ce métier et par conséquent pas de lieu officiel de transmission. La main-d'œuvre manque cruellement dans notre domaine d’artisanat. Pour remédier à cela, je compte passer une certification via Qualiopi pour devenir organisme de formation. Je pourrais ainsi accueillir les personnes qui sont désireuses d’apprendre ce métier.
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