LORENZONI Larissa
Marketing et communication digital
N°28 : LARISSA LORENZONI, infopreneuse

🚀Dans cet épisode part à la rencontre de @larissalorenzoni ! Mentor et experte en marketing digital, elle partage ses secrets pour réussir en ligne et propulser ton entreprise.

🌟 Dans cet épisode, Larissa te dévoile son parcours inspirant : comment elle est passée de ses débuts à accompagner plus de 280 femmes ambitieuses. Elle partage aussi ses valeurs : l'empouvoirement des femmes, l'ambition, la bonne humeur et l'amour des rencontres. Sans oublier ses réussites avec la création de programmes en ligne comme la méthode 30.2, l’usine à contenus et les stories magnétiques.

L'instagram de Larissa : larissalorenzoni_

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La transcription de cet épisode est en cours...

Bonjour Larissa, bienvenue dans notre podcast “À vous le micro-commerce”. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur ton parcours depuis que tu es arrivée en France à l'âge de 14 ans, jusqu'à maintenant avec ton succès en tant que mentor pour les infopreneuses ?

Merci déjà de m'avoir invitée, c'est un plaisir d'être ici et alors quoi dire de quand je suis arrivée en France ? 

C'était très dur, très très dur. Je suis arrivée dans un tout petit village en Auvergne du coup et je ne savais pas parler français, ça a été très compliqué au niveau de l'école. Tout a été difficile parce qu'il a fallu s'adapter au temps, il faut le dire, il faisait très froid, à la langue, à la bouffe qui n'était pas pareil, la culture en général, c'était assez difficile. Le temps de s'adapter, de comprendre le fonctionnement même au niveau de la scolarité,je ne comprenais pas trop les histoires de lycées, filières etc. Du coup ça a été assez difficile. 

Oui j'imagine. Qu'est-ce qui t'a poussé là après quand tu as eu tes études etc ? Qu'est-ce qui t'a poussé à travailler dans le digital justement parce que tu me disais que tu ne connais pas trop le système de filières ? À quel moment tu t'es dit moi je veux aller dans le digital, dans le marketing ? 

Ça vient un peu de cette histoire de l'école quand je suis arrivée. J'avais un prof qui un jour m'a dit “oui mais de toute manière toi tu ne peux pas faire des longues études” parce que moi dans ma tête c'était juste normal de faire des longues études.

Dans la ville c'est un peu ça qu'on vend et du coup il me disait “non il faut que tu ailles en CAP, il faut que tu choisisses un métier maintenant tout de suite”. Je me souviens que ma mère est rentrée d'une réunion parent-prof et en fait elle m'avait mis une pression en mode vas-y il faut vraiment que tu choisisses, tu ne sais pas ce que tu veux faire de ta vie.

J'ai 13 ans, je ne sais pas. Il m'avait dit le prof “non mais de toute manière toi tu as des problèmes de langage donc tu ne peux pas faire des longues études” et en fait j'étais là, “mince”. Le fait de ne pas savoir parler français correctement, d'avoir un accent et tout ça c'est vraiment un blocage dans ma vie.

En fait j'ai tout foiré là, comment je vais faire et finalement je pense que ça aussi, ça m'a mis une certaine... clairement j'avais la haine et du coup j'avais envie de montrer,” tu vas voir que je vais y arriver” et mes parents se sont battus pour que j'arrive quand même à aller dans un lycée, dans une seconde générale et dans mon lycée il n'y avait pas L. Moi de base j'ai toujours voulu faire L mais sauf que du coup je ne pouvais pas changer de lycée et donc finalement je ne voulais pas du tout faire S parce que je n'étais pas... enfin je ne me trouvais pas très forte en maths et la seule filière à côté c'était STMG et du coup marketing et donc j'ai commencé déjà dès la première au lycée, dans le marketing et finalement j'ai continué.

Et c'est marrant parce que même au lycée on m'a dit “non mais après il faut faire juste un BTS, tu peux pas aller plus loin”. J'ai été voir des conseillères etc. J'ai dû moi-même chercher formation par formation pour voir exactement laquelle allait me correspond et du coup j'ai demandé.

Donc j'ai fini à la fac, ensuite j'ai fait du coup une école de com et de marketing et après je me suis lancée directement après. Encore une fois parce que personne ne voulait de moi.

Mais comment as-tu réussi à surmonter tous ces obstacles au quotidien ? Ça devait être difficile quand même. 

Je pense que du coup, comme je suis brésilienne, j'ai peut-être une vision différente des choses et moi je pars vraiment de rien, de zéro et en fait ça me paraissait normal parce que j'ai toujours toujours galéré dans ma vie.

Du coup je me disais bon, les choses ne peuvent pas bien se passer. Et du coup il a fallu, par contre, garder vraiment la motivation au quotidien parce que c'est vrai que des fois ça a été très très dur.

Et à quel moment tu t'es dit, parce qu'après tes études tu as travaillé en agence un peu, à quel moment tu t'es dit je quitte l'agence, on va dire le job classique pour me lancer en fait dans l'entreprenariat ? Qu'est-ce qui a fait le petit déclic ? 

Vous faites partie un peu de mon parcours. J'ai fait un master à Lyon et la première année je connaissais tellement rien, même après quelques années déjà en France,  je ne savais pas que les alternants c'était l'entreprise qui payait les écoles. Et je voulais aller dans quelque chose où j'apprenais vraiment un vrai métier, parce qu'à la fac du coup c'était un peu trop vaste.

Et du coup je me suis dit vas-y, je vais aller dans une école spécialisée, là-bas je vais apprendre un métier. Et en fait j'ai appelé directement ma banque, mes parents n'étaient pas au courant. J'ai appelé ma banque, j'ai dit est-ce que je peux faire un emprunt étudiant là ?

Il faut que je paie une école. Donc ils m'ont dit oui, j'ai tout fait, les papiers etc. Et je vais à l'école et j'ai trouvé un stage alterné. Et moi je pensais que c'était une alternance. Et en fait j'arrive genre trop contente, trop bien. Stage alterné, j'ai tout ce qu'il faut et au final, j'ai vu mes collègues, enfin mes amis à l'école, j'ai dit “ah ouais vous gagnez ça ? Ah ouais vous payez pas l'école ? Ah d'accord”. Et du coup la première année j'ai fait ça et la deuxième année je voulais absolument trouver une alternance et Altavia est venue à mon école et j'avais postulé. J'avais même une copine qui n'avait pas postulé pour Altavia mais elle s'était quand même présentée pour les échanges et finalement c'est elle qui a été prise. 

J'étais trop triste, j'étais tellement triste que du coup j'ai arrêté les études pendant un an. Ah oui. Parce que je me suis dit non de toute manière, je ne veux pas payer l'école. Je ne veux plus payer l'école, c'est pas possible, il faut une alternance. Du coup je suis partie un peu en road trip. Et c'est là que j'ai commencé à connaître le marketing, enfin le côté travail à distance, l'entrepreneuriat digital, etc.

J'ai commencé à suivre certaines personnes mais je me disais jamais que moi je pourrais jamais faire ça. Pour moi c'était trop loin. Et du coup quand je suis revenue de l’Amérique du sud, j'ai été prise dans une agence à Paris pour l'alternance. Donc j'y étais mais ça s'était mal passé, enfin il y avait plein de choses qui n'allaient pas.

Je trouvais que c'était pas du tout aligné avec mes valeurs, j'aimais pas la manière de travailler. Et en fait à la fin j'ai dit non, je ne continue pas, je peux pas faire un CDI là-dedans. Enfin ici je pourrais pas. J'ai commencé à postuler, postuler, postuler mais personne ne me prenait.

Et du coup c'est là où je me suis dit vas-y je créé un compte Insta pour montrer mes compétences, améliorer un peu mon CV, tout en ayant cette idée de “ah ça existe l'entreprenariat”. Mais vraiment, moi je n'en suis pas capable. 

Je vais le faire mais c'est juste histoire de... et finalement au bout d'un mois à créer du contenu régulièrement etc, une fille m'a contactée. Elle m'a dit “est-ce que tu pourrais m'accompagner dans la création de mon compte, j'aime bien ta manière de faire”.

Et là j'étais genre ça arrive, genre c'est possible. Et du coup j'ai continué. Jusqu'à aujourd'hui, moi je suis là.

Ça s'est fait naturellement finalement. 

Ça s'est fait naturellement finalement. C'était vraiment... Enfin après les premières années, la première année et demie je dirais, c'était vraiment très difficile. J'avais une cliente par-ci, une cliente par-là, mais vraiment très peu. Ça ne me permettait pas de vivre. 

Et je pense que dans l'entreprenariat c'est ça, c'est le début qui est vraiment compliqué. Et c'est là où finalement les gens lâchent le plus, alors qu'avec un peu de persévérance et vraiment avoir un mind set positif, je pense que ça aide énormément à continuer.

C'est un bon conseil que tu donnes. Et comment tu as su justement être prise en confiance, en visibilité à ce moment-là ? Parce que justement il y a cette phase un peu compliquée quand on est entrepreneur, au début. Et comme toi, on sent que tu es quelqu'un quand même de hyper positive, qui arrive à se motiver de toi-même, qui les échecs, tu les prends mais après t'en fais autre chose.

Mais comment fais-tu concrètement pour te redonner confiance ? Parce que des fois, comme tu disais, ton professeur il t'a cassé. Dans la vie, forcément des fois tout ne va pas dans notre sens. Et après, gagner en visibilité, la confiance et la visibilité. Comment ça s'est fait ? 

Avant je me disais toujours mais “comment tu vas faire ? T'as pas confiance en toi, t'es vraiment quelqu'un qui est timide, t'as zéro confiance”. Et en fait, je me disais toujours que la confiance c'était quelque chose d'inné.

Et que moi j'étais née sans. En plus le fait d'être venue en France, ça m'a encore plus baisser ma confiance. Parce que je n'ai jamais été à l’aise de parler devant les gens, de prendre la parole en public. Moi ça me stressait. Et du coup, après avec le temps, c'était comme si j'avais un alter ego.

Et il y avait la Larissa que tout le monde connaissait, enfin mes amis, ma famille. Puis il y avait la Larissa sur Instagram. Et du coup, à chaque fois dans ma tête, j'essayais de faire un... “Vas-y, tu mets ta veste là, t'incarne cette personne que t'aimerais trop être.”

Et finalement, à force, j'ai compris que finalement la confiance c'est plus un état d'esprit. Et que du coup, il y a des jours où je me réveille, je suis dégoûtée de la vie, je n'ai pas envie de faire quoi que ce soit, j'ai la flemme, je ne suis pas motivée, je pleure.

Puis après, je me dis le jour d'après où je me dis “non, là, mets ton petit”... Je ne sais même pas comment appeler ça, mais... 

C'est toi, mais en version... 

Voilà, mets le rôle là, donne tout. Et en fait, à force, je pense que tu deviens un peu plus confiante, tu vois.

Et après, il y a des choses aussi. Du coup, tu vois que les gens te font des retours, tu vois qu'ils sont contents, tu vois que t'aides quand même dans leur vie, t'apporte quelque chose. Et en fait, ça aide aussi à prendre confiance. Et voilà. Après, pour la visibilité, moi je ne suis pas de celles qui ont été percées du jour au lendemain.

Ça a été vraiment une construction petit à petit, comme ça quoi. Je n'ai pas eu d'un coup 10 000 abonnés, ça m'a pris du temps. Mais je pense que j'ai toujours fait différent des autres, dans le sens où... Je ne sais pas si c'est parce que, encore une fois, je ne viens pas d'ici, je vois beaucoup de choses de mon pays. La culture reste différente et j'ai une vision différente de certaines choses. Et du coup, j'essaie toujours de faire différent. Et je pense que ça plaît aux personnes. Je suis aussi très solaire, les gens aiment bien me voir en story.

Et du coup, ils en parlent, ça crée ce lien, etc. Je fais dans mes contenus, j'essaie aussi de casser certaines croyances, justement, de cette idée qu'on arrive... “c'est normal d'avoir 10 000 abonnés en trois jours, que c'est trop simple”.

Non, c'est trop dur ! Vraiment ! Dès le début, je me souviens de faire des stories, je me disais, vous savez pas à quel point c'est dur d'entreprendre, vraiment ! C'est une lutte quotidienne, mais je pense que ça vaut le coup. Donc, continuer, continuer, persévérer.

Moi, c'est comme ça que j'ai fait. Et c'est aussi le message, en tout cas, que j'essaie de partager.

C'est tout à ton honneur de pouvoir partager ça. Et en plus, tu le fais déjà en tant que mentor finalement, parce que c'est un peu ton expérience. Est-ce que tu peux nous dire un peu les principales difficultés que tes clientes peuvent avoir ? Et comment y surmonter vraiment...

Je pense que déjà, il y a cette idée de peur d'apparaître. Donc, ça revient un peu à la confiance entre avoir peur du regard des autres, peur de la critique, peur de ce qu'on va dire, peur de se regarder. Et moi aussi, j'avais ça au départ. Oui, au début, c'est compliqué !

“Qu'est-ce que je fais ? J'ai pas l'air débile, etc”. 

Après, dans le côté plus marketing, c'est vraiment cette histoire de peur de parler de son offre, peur de déranger, de passer par la vendeuse chiante. Et après, il y a aussi ce côté de ne pas connaître une vraie stratégie.

En fait, je pense qu'aujourd'hui, il y a tellement d'infos, tellement de gens qui parlent un peu de tout. Et en fait, on ne sait pas vraiment vers quoi aller. On essaie trop de choses, mais au final, pas assez pour vraiment savoir si ça marche. Et finalement, on se sent perdu.

Et à la fin, on est dégoûté, on se dit “j'ai pas de résultat, pourquoi continuer ?”. Alors que je pense que c'est vraiment important de se poser, savoir ce qu'on veut vraiment, définir un objectif clair et déjà se donner le temps de mettre les choses en place.

Je pense que les gens pensent tellement que c'est rapide. “Comment ça se fait que j'ai pas encore ça ?”. Mais attends, si t'as commencé il y a deux mois, trois mois, c'est rien !

Donc, je pense qu'à cette idée de vraiment avoir de la clarté sur ce qu'on veut et quelles actions mettre en place. 

C'est un très bon conseil. Qu'est-ce que tu donnerais comme autre conseil, je sais qu'on l'a un peu dit, pour pouvoir avoir une source de motivation en tant qu'auto-entrepreneur ?

Parce que c'est vrai que ce n'est pas simple, on est souvent seul. Et je sais que des fois, tu crées des événements pour réunir des entrepreneurs, ça peut être une solution peut-être aussi pour se remotiver, pour savoir qu'on vit les mêmes choses que quelqu'un d'autre finalement, même si on ne fait pas le même métier.

Carrément, je pense que la solitude, c'était une des principales problématiques au début. Moi, je l'ai vécu aussi et j'ai vite tenté, enfin en tout cas, essayé de trouver des groupes. Et du coup, j'ai intégré une communauté d'indépendants, ça m'avait beaucoup aidé, le fait de partager, d'échanger.

Il y en a plein qui existent, donc aller regarder, s'inscrire, pour vraiment essayer de se construire un entourage. En plus, je pense que vraiment aujourd'hui, l'une des clés de la réussite, c'est vraiment l'entourage. Plus on est à côté des bonnes personnes, plus ça va nous motiver, ça va nous emmener plus loin, on va s'entraider, donc l'entourage, c'est vraiment un point trop important.

Après, je dirais que de manière très pratico-pratique, ne pas suivre ses concurrents. Sur Instagram, il y a vraiment cette idée de comparaison et la comparaison, c'est un poison, je pense, horrible. Plus on se compare, plus on se sent mal, plus on se dit des mauvaises choses et du coup, ça mine le moral, ça ne donne pas envie.

Vraiment, s'il y a des gens avec lesquels tu te compares, ne les suis pas. À la limite, bloque, comme ça, pas de problème, on ne va pas les voir. Moi, je l'ai fait. Ça, même jusqu'à aujourd'hui, je suis vraiment très peu de personnes qui font pareil que moi, parce que des fois, c'est inconscient.

Il suffit que des fois, tu ne sois pas dans le bon jour, tu regardes un truc et tu vas te dire “merde, pourquoi pas moi ?”. Et du coup c'est autant éviter un maximum. 

Après moi j'ai un truc qui pour moi est important, enfin j'ai fait ça depuis toujours, enfin une idée que les mots ont du pouvoir.

Et moi je me le dis souvent et quand je commence vraiment à me dire des choses négatives, je switch dans ma tête, je dis “arrête, c'est pas bon”. Ce n'est pas le mindset que tu veux avoir. Et du coup j'essaie toujours de me dire “ça va aller, ça va aller ou tu vas y arriver, c'est qu'une phase”. 

Au départ, je me disais toujours ça, c'est qu'une phase, ça va passer. Là continue et j'avais cette idée aussi que j'allais me remercier plus tard. Et du coup je me disais toujours ça, continue tu vas te remercier plus tard. Donc je pense qu'avoir, se rendre compte de ce qu'on se dit, c'est important parce qu'en fait on est nos pires ennemis.

Des fois moi je me dis je suis trop nulle, t'es qu'une conne, t'es horrible, tu ne sers à rien. Et en fait à force tu finis tellement par y croire qu'en fait t'es incapable de mettre quoi que ce soit en place parce que ton cerveau il va toujours te dire en fait non t'es pas capable.

Et donc je pense les trois choses, avoir un bon entourage, se dire des choses positives et déjà y croire. Parce qu'en fait si toi t'y crois pas, qui va y croire ? Moi je me disais toujours ça aussi, au départ j'avais pas un entourage qui me motivait, qui me soutenait.

Et je me disais mais en fait c'est pas à eux de me soutenir, c'est à moi déjà. Si on ne me soutient pas, personne ne va le faire. Et oui cette idée permet aussi d'éviter en fait de suivre autant de personnes, de se comparer. 

C'est un bon conseil. Et justement tu proposes quoi toi comme service ?

Parce que là on a parlé un peu d'Instagram, des infopreneuses, donc peut-être que c'est des éléments un peu flous pour les auditeurs. Est-ce que tu peux nous expliquer ce que tu proposes concrètement ? 

C'est vrai que du coup l'infoprenariat c'est encore pas assez...

Il y a plein de personnes qui ne comprennent pas le terme.

C'est comme l'entrepreneuriat dans l'idée où en fait on va vendre quelque chose.

Là nous on vend de l'information, donc soit une formation vraiment, une connaissance, un coaching, un accompagnement etc. Donc tous ces types de services entrent dans l'infoprenariat. Moi aujourd'hui j'ai des formations en ligne sur le marketing digital, la vente, la création de contenu.

Et je fais aussi du coaching, c'est plus du consulting je dirais aujourd'hui parce que c'est sur une durée très courte. Et en fait on vient avec une problématique, moi j'aide à trouver des solutions pour cette problématique-là. Et après je fais aussi des masterclass dans des programmes, que j'interviens un petit peu dans des programmes d'autres personnes, mais aussi dans des écoles de communication du coup.

Donc tu fais aussi de la formation avec des groupes de personnes que ce soit en face-à-face ou à distance. Ok super. Comment tu vois un peu l'avenir là pour toi, si on te demandait là ce que tu dis justement qui va te remercier plus tard ? Comment tu vois celle qui va te remercier plus tard ?

Ma mission vraiment ça a toujours été d'aider les femmes à oser parce que moi-même je n'osais pas. Et encore une fois ça vient de l'école où la dernière année de master on devait faire un travail de création d'entreprise et en fait on devait présenter le projet.

Et on était cinq je crois et un garçon. Et notre prof qui était une des meilleures coachs. Ils prenaient vraiment des coachs pour nous aider dans la construction. Et la coach nous a dit “Heureusement vous avez un super projet, heureusement qu'il y a un mec”.

Moi j'ai dit “Comment ça ?” Et elle m'a dit “Malheureusement à chaque fois que c'est que des filles, elles n'osent pas se mettre devant la scène”. Et j'ai même pris cette phrase aujourd'hui, je l'utilise beaucoup dans ma com. Parce que c'est vrai moi je ne me sentais pas capable de passer devant.

On passait dans un théâtre et du coup je disais non. Et en fait le projet quand c'était que des filles apparemment ça n'allait jamais plus loin que l'école. Et j'ai toujours gardé cette idée et moi mon objectif là aujourd'hui avec je forme du coup les entrepreneurs à créer du contenu sur les réseaux sociaux se montrer etc.

Mais plus tard j'aimerais faire quelque chose d'un peu plus gros où j'aimerais bien aider les femmes au Brésil. Et moi j'ai un projet qui est de construire un hostel, donc c'est comme une auberge de jeunesse, une auberge, un hôtel. Où en fait je vais faire venir des entrepreneurs, des entrepreneurs de France ou même des personnes qui veulent juste passer des vacances pour découvrir le pays.

Mais c'est surtout dans l'idée de donner de l'emploi aux personnes autour. Parce que c'est dans une région qui est très pauvre. Et du coup essayer de les sortir en fait d'un schéma qui est de “J'ai pas assez de connaissances, j'ai pas assez d'opportunités, je finis pour avoir des enfants très tôt. Finalement je reste là, je dépends d'un mec pour tout en fait dans la vie. J'ai pas de liberté financière et en fait j'ai des enfants mais mes enfants vivent la même chose que moi”. Donc c'est le même schéma toujours. Et du coup j'aimerais bien pouvoir apporter quelque chose, développer une activité qui fasse que tu as une nouvelle opportunité et avoir accès en fait à des choses que moi du coup j'ai eu en France.

Tu vois j'ai eu la chance quand même de venir ici et d'avoir une nouvelle culture et voir les choses différemment. Donc j'aimerais bien apporter ça là-bas. Et donc construire une école et du coup une école vraiment pour adultes mais sur plein de métiers différents, pas que le marketing.

D'accord, c'est un beau projet. 

Bon ça va être quelque chose je pense que vraiment je verrai sur le long terme. C'est très loin, voir c'est mes enfants. Parce que ça va demander beaucoup de choses à mettre en place. Mais ça m'anime du coup, tu vois aujourd'hui mon activité actuelle, je kiffe ce que je fais.

Je pense que l'entreprenariat surtout dans ce milieu digital évolue trop vite. Tu vois il y a trois ans que j'ai commencé, c'est pas du tout pareil qu'aujourd'hui. Et que du coup dans quelques années je ne peux pas savoir à quoi ça va ressembler.

Est-ce que tu pourrais nous partager une petite anecdote ou une success story de toi ou d'une de tes clientes ? Parce que je crois que tu es spécialisée pour les femmes.

Donc est-ce que tu pourrais nous partager ça, quelque chose qui te vient, que tu aimerais partager ? 

Je sais pas, c'est vraiment, je vais dire quelque chose de très simple, je pourrais dire d'autres choses plus importantes. Mais ça c'est vraiment quelque chose qui me touche énormément aujourd'hui.

C'est d'avoir construit une communauté de femmes. Et du coup j'ai ces couleurs, le violet. 

D'ailleurs on n'a pas parlé de ça.

J'ai un branding qui est hyper défini, etc. Ça c'est pour le côté féminisme, c'est la couleur du féminisme.

Et en fait je suis trop contente d'avoir construit cette communauté autour de mon univers. Et d'avoir des personnes par exemple qui m'envoient des petits messages. “Ah regarde, je suis dans un magasin, je vois une violette, une veste violette, je pense à toi”.

Ou “regarde, aujourd'hui j'ai mis telle chose, je pense à toi”. Je pense que parfois les gens prennent aussi des captures d'écran de mes stories, de mes contenus. Et à chaque fois je me dis “Mais wow Larissa, tu te rends compte ? Tu fais partie de la vie de tellement de gens.

Tu es dans le téléphone de tellement de gens. Les gens, quand ils ouvrent leur placard, ils pensent à toi. Quand ils écoutent certaines musiques, ils pensent à toi.” Et pour moi, c'est vraiment quelque chose d'hyper puissant. Et je suis hyper contente, hyper fière d'avoir créé ça. C'est une petite chose, c'est pas des résultats, c'est pas de l'argent et tout.

Mais c'est vraiment ce côté de wow, les gens pensent à toi. En fait, ça va au-delà de ce que tu proposes, de tes services, c'est vraiment ta personne. De ce que je ressens, tu donnes aussi de ta personne, de ton être. Je dirais ton âme, parce qu'on ressent quand même pas mal de choses.

Et même moi, j'ai pensé à toi, je me suis mise à tes couleurs aujourd'hui. Tu véhicules vraiment quelque chose de puissant. Et pour toutes les femmes, c'est hyper important de pouvoir avoir un mentor ou une personne qui te motive, en dehors des services que tu composes, etc.

C'est vraiment avoir quelqu'un qui est présent et avec qui tu peux t'identifier aussi. C'est hyper important.

C'est ça, cette idée d'identification. Et pour moi, encore aujourd'hui, je ne suis pas encore habituée à l'idée qu'il y a des gens qui s'inspirent. Ils me trouvent tellement inspirante. Je suis là, ça me fait trop plaisir parce que mine de rien, j'ai beaucoup galéré. Mais au moins, je me dis que ce parcours a été difficile et au moins, je représente aussi plein de parcours que finalement, en fait, on n'en parle pas assez. 

Du coup, il y a plein de gens qui vont se démotiver alors qu'en fait, c'est normal. Je pense qu'on passe la plupart du temps sur 10 entrepreneuses qui se lancent.

Je pense qu'il y a bien 8 qui galèrent, voire 9 et demi. Donc, je pense que ce discours peut aussi aider. Donc, je suis contente d'avoir galéré pour qu'aujourd'hui, c'est normal.

Et du coup, pour finir, qu'est-ce que tu donnerais comme conseil à une personne comme toi qui termine ses études, par exemple, dans le marketing, la com et qui se dit “Est-ce que je vais me lancer ou pas ?”. Qu'est-ce que tu lui dirais à cette personne si elle te regardait ?

Je dirais que dans les écoles, on inculque beaucoup l'idée d'agence, annonceur, etc. Surtout quand on est dans le marketing, la communication, comme si c'était les voies à suivre. Mais il n'y a pas que ça. Je pense que c'est important. Surtout que moi, en tout cas, dans mon école, on ne m'a jamais parlé d'entrepreneuriat.

Aujourd'hui, je trouve qu'il y a certaines écoles qui en parlent déjà. Il y a des parcours dédiés, donc ça, c'est bien. Mais s'il y a des personnes qui nous écoutent et qui n'ont pas du tout cette vision-là, sachez que ça existe. C'est important, je pense, de se poser et de comprendre ce qu'on veut vraiment et que rien n'est impossible.

Ce n'est pas parce qu'on n'a pas d'expérience, ce n'est pas parce qu'on ne se trouve pas assez… Il y a cette histoire de syndrome de l'imposteur qui dit “Ah, tu n'es pas capable”. Non, en fait, si vraiment c'est ce que tu veux faire, aujourd'hui, il y a plein de formations, il y a plein de personnes qui accompagnent, il y a plein de choses qui sont en place.

Vraiment, c'est une question d'envie. Savoir ce qu'on veut vraiment est trop, trop important.

Super, on va essayer à notre échelle, nous, de pouvoir montrer à tous ces jeunes que c'est possible, qu'il y a plein de voies possibles, mais qu'aussi l'entrepreneuriat, c'est faisable et qu'il y a un moment où il faut se lancer et essayer. 

Du coup, je te remercie pour le temps que tu as pris pour nous, de tout ce que tu nous as appris aujourd'hui.

Et vraiment, on a ressenti ton mindset et ton empowerment.

Donc, je te remercie et je te souhaite le meilleur pour la suite. 

Merci beaucoup, c'était un plaisir d'être là.

Merci, Alarissa, à bientôt.

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