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A situation exceptionnelles, mesures exceptionnelles. En France comme ailleurs, les petites entreprises ont été contraintes de s'adapter pour survivre à l'impact que la pandémie du Covid19 a eu sur les habitudes d'achat des consommateurs. Elles ont dû trouver des moyens de sortir leur épingle du jeu en offrant de nouveaux services, en faisant appel à des plateformes numériques ou en proposant des livraisons à domicile. Ces circonstances hors du commun ont également été l’occasion pour d’autres de se lancer dans l’entreprenariat.
En France comme ailleurs, les petites entreprises ont été contraintes de s'adapter pour survivre à l'impact que la pandémie du Covid19 a eu sur les habitudes d'achat des consommateurs. Elles ont dû trouver des moyens de sortir leur épingle du jeu en offrant de nouveaux services, en faisant appel à des plateformes numériques ou en proposant des livraisons à domicile. Ces circonstances hors du commun ont également été l’occasion pour d’autres de se lancer dans l’entreprenariat.
Les commerces qui ont été les premiers à subir les conséquences du confinement furent les restaurants, cafés et autres lieux de restauration, contraints à la fermeture. Ils ont été nombreux à prendre la tangente pour continuer leur activité d’une autre façon : en ouvrant un restaurant éphémère dans un food-truck par exemple, ou plus original en proposant des cours en ligne de cuisine ou de préparation de cocktails. Des cuisinier·ère·s se sont également mis à travailler à domicile en tant que chef·fe·s auprès de particuliers fortunés, tandis que d’autres sont devenus traiteur·euse·s pour des événements d’entreprise.
"Des cuisinier·ère·s se sont également mis à travailler à domicile en tant que chef·e·s auprès de particuliers fortunés."
Au-delà de la restauration, ce sont de nombreux autres domaines qui ont dû s’adapter : la plateforme de réservation de musiciens « Encore » a dû évoluer lorsque le secteur de l'événementiel s’est effondré. L’entreprise a alors innové en proposant une offre de messages musicaux personnalisés à envoyer à ses proches. Autre cas : une libraire anglaise du Devon a commencé à offrir un service de visites virtuelles de sa librairie en proposant ses conseils personnalisés aux client·e·s en manque de lecture. Quel que soit le secteur, le système du click and collect (commander en ligne et récupérer sa commande sur place) s’est également démocratisé. Un moyen efficace de créer du lien tout en soutenant les commerces de proximité.
Certains auto-entrepreneur·euse·s, bien inspirées, ont profité du confinement pour développer une offre, parfois déjà existante mais peu développée ou ne générant que peu d’intérêt. Lors du confinement, nombreuses ont été les personnes et familles désœuvrées en manque d’activité manuelle ou culturelle divertissante. C’est dans ce contexte que Sam Smith a créé son entreprise Pot Gang, un service d’abonnement qui envoie chaque mois une boîte contenant différents types de graines, de pots et de compost accompagnés d’instructions.
"Certains artisan·e·s amatrices se sont quant à eux lancées un peu par hasard dans l’auto-entreprenariat en proposant leur création “fait-main”."
Avec la proposition d’une activité manuelle agréable où un progrès était visible au fil du temps, le succès fut immédiat. Certains artisan·e·s amatrices se sont quant à eux lancées un peu par hasard dans l’auto-entreprenariat en proposant leur création “fait-main” sur des plateformes comme Etsy. Bijoux, peluches et accessoires, la demande pour ces objets a quadruplé pendant le confinement. Petite attention personnelle ou besoin de communiquer son affection à ses proches à distance, le marché du cadeau a en tout cas décollé.
Bouchers, poissonniers, primeurs : ce sont les petits commerces alimentaires du centre-ville qui ont connu le plus de succès pendant le confinement. Pouvant accueillir les client·e·s dans leur boutique malgré la pandémie et compléter leur offre avec des livraisons à domicile et une activité de traiteur, les commerçant·e·s ont obtenu un chiffre d’affaires jamais vu auparavant. En cette période de pandémie, les citadin·e·s ont pris goût aux producteur·trice·s locales et aux circuits courts, leur permettant ainsi d’avoir plus de contact humain et moins d'intermédiaires que dans un simple supermarché.
"En cette période de pandémie, les citadin·e·s ont pris goût aux producteur·trice·s locales et aux circuits courts."
Au début du confinement, plusieurs start-ups se sont quant à elles donné pour mission de faciliter l’échange entre ces petits commerçant·e·s et leurs client·e·s. Exemple avec Epicery, une plateforme qui permet de faire livrer à domicile des aliments de plusieurs commerçant·e·s différents en une seule fois. Autre plateforme similaire, la Ruche est une entreprise qui permet de commander divers produits cultivés ou créés par des agriculteur·trice·s et artisan·e·s françaises. La collaboration entre ces start-ups innovantes et ces micro-commerces aura permis de montrer que même dans un contexte difficile, le succès peut-être au rendez-vous.
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